Située entre Manhattan et le Queens, la Roosevelt Island est un bon moyen de se couper de la folie new yorkaise pour découvrir un autre New York, plus calme et au ralenti. Il faut comptez au moins deux heures pour faire le tour de l’île et profiter de son air frais.
Se rendre sur la Roosevelt Island par ferry
Pendant mes séjours à New York, je m’éloigne le plus possible des coins ultra touristique. Je n’ai jamais été sur Ellis Island ou la statue de la Liberté. Je passe sur Times Square par malchance. J’ai déjà fait le tour des quartiers incontournables (comme Central Park) ou payer 30 dollars pour monter en hauteur. Après un café et un brownie à Sweetleaf, j’ai attend mon ferry : direction Roosevelt Island par le bateau qui va à Astoria.
Le réseau de ferry de la ville de New York est impressionnant et un billet « one-way » ne coûte que 2.75 dollars. Après une tentative de prendre mon billet à la machine, je me résous à télécharger l’application du réseau pour acheter mon billet sur mon smartphone. Ce dimanche matin, je voulais faire quelque chose de différent. Depuis Williamsburg, je marche pendant 45 minutes vers le Queens pour me rendre sur le ferry de Long Island City.
Le voyage en ferry se passe très vite, trop vite même. C’est agréable de se déplacer sur l’eau plutôt que sous terre. En moins de cinq minutes, le voilà de l’autre côté du fleuve. Dans la cabine du ferry, un bar est à disposition, ce qui peut être sympa lors du trajet de 45 minutes entre Wall Street et Astoria.
Il fait froid en ce mois de mars. Mais si le temps le permet, on peut monter sur le pont et se déplacer, chevelure au vent, Manhattan et Brooklyn en vue. L’accostage sur l’île se fait en toute tranquillité. Je quitte le ponton pour m’aventurer sur cette nouvelle terre.
Vue sur le Queensboro bridge
Le « 59th Street Bridge », du nom de la rue de Manhattan qui lui donne accès, est impressionnant. Il lie la Grosse Pomme au Queens, un quartier résidentiel mais aussi historiquement de la classe moyenne. Moins couru que son voisin (et compétiteur?) le Brooklyn Bridge, le pont s’impose de par sa longueur – un bon kilomètre! quand même- et le style de son infrastructure.
On peut tout à faire le traverser à pied ou à vélo, qui ont des voies séparées. Pour ma part, je le regarde d’en bas. Son charme est plutôt vieux, avec une construction datant de 1909. Si vous êtes fan de Spiderman, une scène importante du film de 2002 se passe sur ce monument. Les cinéphiles savent également que le pont est a servi d’affiche du film Manhattan de Woodly Allen.
Que faire sur la Roosevelt Island ?
Sports de plein air.
Dès que j’ai débarqué sur l’île, j’ai vu des gens courir sur les quais. En ce dimanche matin plutôt frais, quelques coureurs courageux font le tour au bord du fleuve. L’été, la verdure s’étale et le vert chasse la couleur du béton. C’est tout simplement un très bon endroit pour se dépenser. Marche, jeux de plein air, pourquoi pas un Molkky dans le parc de Four Freedom Park, où la tête du président Franklin D. Roosevelt vous accueillera.
Visiter.
L’Université de Cornwell a construit un tout nouveau campus. Si les tours bleues vous manquent, rendez-vous au sud de l’île pour voir l’installation. Tout au bout de l’île, le Roosevelt Island Lighthouse salue les embarcations depuis 1878, et est inscrits aux monuments historiques. Si vous voulez continuer sur les visites historiques, enchaînez sur la Blackwell House, construite en 1796, ce qui en fait la 6e plus ancienne maison de New York.
Le Smallpox Hospital
Avant que l’île ne porte le nom de Roosevelt, elle s’appelait Welfare Island et était principalement utilisée pour le traitement des patients, y compris ceux de l’hôpital de la variole situé à l’extrême sud de l’île. Aussi connu sous le nom de «Ruines de Renwick», l’hôpital de la variole a ouvert ses portes en 1856.
L’hôpital a soigné des patients atteints de variole jusqu’à ce qu’un vaccin soit mis au point. Il a ensuite été fermé dans les années 1950, et il est abandonné depuis. Bien qu’il ne soit pas ouvert au public (des cameras veillent), ce monument mérite d’être vu pour son histoire et son architecture néo-gothique.
Un autre angle sur « The City »
C’est ce qui m’a le plus marquée, en me prenant sur l’île. Je suis à New York, mais sans l’être vraiment. Alors que dans les rues de Manhattan, les trottoirs grouillent de personnes à chaque heure du jour et de la nuit, ce matin, je suis enfin seule à profiter de la ville qui ne dort jamais, paraît-il.
Sur la rive la plus proche de Manhattan, on a une autre vue sur la ville. Plus calme, plus reposante. Tout y est : les grandes tours, l’espace vert, l’espace surtout. L’été, je suis sûre que l’endroit est bondé de monde, qui cherche comme moi un havre de paix. En ce mois de mars, c’est parfait.
Se rendre sur Roosevelt Island par Tramway / Téléphérique
Après une arrivée par voie marine, je suis repartie par les airs. C’est le côté agréable de visiter une île : la manière d’y accéder peut être assez ludique! Le coût est aussi très bas : vous pouvez utiliser votre carte de métro, soit au maximum à l’unité 2.75 dollars.
Depuis le téléphérique, on a une vue incroyable sur l’île et sur Manhattan! Pour un petit budget, pour pouvez vous passer des 30 dollars pour monter dans un observatoire et prendre ce moyen de transport, qui offre aussi un beau point de vu.
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